Rêves longs

Lorsque Jean-François était aux beaux-arts, un élève lui montra un dessin d’un homme le doigt tendu.

"- Qu’est-ce qu’il montre ? demanda-t-il

- Ça, c’est le critique d’art qui le dira, lui répondit Jean-François. "

Jean-François Andre pratique dans les rêves longs un dessin automatique de personnages, d’animaux, de chimères, en évitant cette notion de « thématique » si chère à l’académisme « content pour rien ». C’est, selon lui, à celui qui regarde de créer des histoires.